Voilà plus d’une heure, que je suis étendue sur la
strate de mon désaveu.
Mes yeux déshabillés de mes paupières, invitent
mon esprit envahi de souvenirs. Je trace et y attache
une ligne imaginaire pour ne pas me perdre.
Je cherche le sommeil désappris au milieu de cette
nuit de déni où je cherche les ombres de l’oubli.
Mais rien ne vient soulager mes désirs, ton regard
s’impose à moi comme une vérité désincarcérée de la réalité.
La lecture de tes mots enivre mes pensées, n’y
tenant plus je me lève : il me faut délier le méprisable paroxysme.
Alors j’écris, je t’écris ma crise obscurcie par la nuit,
un partage cérébral d’un futile instant avec toi,
toi qui te trouves si loin de mes bras.
Je m’installe proche de la fenêtre grande ouverte
sur le jardin de mes découvertes incertaines.
L’air frais embaume la pièce de cette terre humide,
arrosée par une fine pluie au crachin de venin.
La légère brise ondule silencieusement le voilage
créant l’interstice psychique, qui se volatilise dès que je l’épie.
Je lis et relie tes mots aux miens, une oasis dans
mon désert que tu désertes et tout comme ces grains
brûlants, tu ensevelis l’incandescente indifférence.
Les larmes emplissent le brun irisé de mon œil,
débordant en gouttelettes saumâtres pour atténuer ce mal.
Un mélange d’intense joie et d’immense tristesse
se déverse et se disperse à l’eau douce de pluie.
Une nuit comme tant d’autres, où mon esprit
cherche une communion avec le tien. L’eucharistie
d’un destin où mon corps buriné par l’absence, se
récrie ta présence.
J’envisage l’impensable idée, que toi aussi, tu vis
l’identique instant.
Je distingue ta silhouette éveillée par cet
entrebâillement de temps, c’est stupide, je m’en doute,
mais je ne peux m’en empêcher.
Je connais tes lieux, les couleurs et leurs odeurs
qui accompagnent le flou de ton image.
Alors sans le vouloir, je divague et de mon âme en
mal de ta voix, je m’évade.
Un entracte marécageux, qui éclabousse ce jeu
dangereux où suinte le sel de mes yeux.
strate de mon désaveu.
Mes yeux déshabillés de mes paupières, invitent
mon esprit envahi de souvenirs. Je trace et y attache
une ligne imaginaire pour ne pas me perdre.
Je cherche le sommeil désappris au milieu de cette
nuit de déni où je cherche les ombres de l’oubli.
Mais rien ne vient soulager mes désirs, ton regard
s’impose à moi comme une vérité désincarcérée de la réalité.
La lecture de tes mots enivre mes pensées, n’y
tenant plus je me lève : il me faut délier le méprisable paroxysme.
Alors j’écris, je t’écris ma crise obscurcie par la nuit,
un partage cérébral d’un futile instant avec toi,
toi qui te trouves si loin de mes bras.
Je m’installe proche de la fenêtre grande ouverte
sur le jardin de mes découvertes incertaines.
L’air frais embaume la pièce de cette terre humide,
arrosée par une fine pluie au crachin de venin.
La légère brise ondule silencieusement le voilage
créant l’interstice psychique, qui se volatilise dès que je l’épie.
Je lis et relie tes mots aux miens, une oasis dans
mon désert que tu désertes et tout comme ces grains
brûlants, tu ensevelis l’incandescente indifférence.
Les larmes emplissent le brun irisé de mon œil,
débordant en gouttelettes saumâtres pour atténuer ce mal.
Un mélange d’intense joie et d’immense tristesse
se déverse et se disperse à l’eau douce de pluie.
Une nuit comme tant d’autres, où mon esprit
cherche une communion avec le tien. L’eucharistie
d’un destin où mon corps buriné par l’absence, se
récrie ta présence.
J’envisage l’impensable idée, que toi aussi, tu vis
l’identique instant.
Je distingue ta silhouette éveillée par cet
entrebâillement de temps, c’est stupide, je m’en doute,
mais je ne peux m’en empêcher.
Je connais tes lieux, les couleurs et leurs odeurs
qui accompagnent le flou de ton image.
Alors sans le vouloir, je divague et de mon âme en
mal de ta voix, je m’évade.
Un entracte marécageux, qui éclabousse ce jeu
dangereux où suinte le sel de mes yeux.
Par : +zaffalone cécile
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire