Une journée monotone, douze sur douze
Le climat est lourd, le poète évite le combat !
Tout le monde sait que la beauté est jalouse,
Là où il y a tristesse, elle n'habitera pas.
A Midi, le ciel, verse sa lessive blanche,
Les flaques dans les ruelles se laissent voir
Les oiseaux sautent de branche en branche,
Rasant les allées semées de gazon vert noir.
La jolie femme marche sur la pelouse
Malgré l'épaisse neige, le froid et la pluie.
Quand l'ouvrier à midi jette sa blouse
Ses lourds pas sur le pavé font du bruit.
Avec sa très courte robe sans manches,
Le rapide zéphyr soulève ses cheveux,
Il cherche à prendre vraiment sa revanche
Ayant peur du regard perçant de ses yeux.
C'est pourquoi les arbres de la terre entière
Laissent tomber facilement leur feuillage,
Elles n'aiment pas le vent et son mystère,
Ni même les bourrasques et les orages.
JOURNÉE AUTOMNALE |
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