Oublie !
Le cœur qui t’aimait voudrait s’en aller.
Les sourires fluets ne le remueront plus jamais,
Ses attentes dans les quartiers encore mal éveillés.
Lorsque tu t’attardais pour te coiffer,
Pour parler ou prendre un café
C’était, il y a longtemps !
Dans ces ruelles peu éclairées.
Ce cœur consolait ses larmes embrasées.
Pour vaincre, sans armes, ses douleurs composées.
Ses larmes ; ses perles si chères, ce déluge que tu bravais !
Essuyait, peu à peu, ses songes trop cajolés
Oublie
Les fleurs arrachées aux vergers, pour te câliner.
Lorsque tu ne voulais plus lui parler.
Croyant que cela va encore l’enchaîner.
Les poèmes, dans la douleur, qu’il accouchait
Pour t’honorer, pour prouver qu’il t’aimait
C’était il y a longtemps !
Ce cœur égaré, dans cet amour d’indifférence, épuisée
Cet enfant qui sans toi ne savait où aller !
Une autre voix est venue le réclamer
Oublie-le
Et laisse-le libre, comme l’oiseau, s’en aller.
Et peu importe s’il sera à nouveau leurrer.
Il saura, un jour, que les échecs nous apprennent à bien planer.
OUBLIE ! |
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