Cette inspiration m’est venue lorsque je suis sortie de chez le dentiste. Cela faisait 3 ans que je n’avais pas fait de détartrage. J’ai souffert. Enormément souffert. « Il faut en faire un tous les 6 mois madame, vous devriez le savoir ». Connasse. Déjà c’est mademoiselle et en plus, connasse !
Ça va qu’elle était douée et fine psychologue, sinon je l’aurai tartée moi, à coup de tartre.
- Ne pas aller voir régulièrement les spécialistes qui font mal.
Parce que moins on va les voir, plus ils nous font mal un jour. On le sait, mais on ne le fait pas. Nous plaçons des œillères pour se concentrer sur le mensonge de notre santé. À propos de santé : lorsqu’on arrive en vacances au soleil, sous les tropiques par exemple (aïe, ça pique, je suis au bureau), si heureux d’accueillir les UV sur notre peau citadine, frêle et pâle, nous décidons de mettre de l’huile car « top chrono, j’ai 8 jours pour revenir noire ». Et BIM, cloques, voire cancer, se plaquent sur notre peau et nous empêchent de nous exposer pendant 4 jours. Drame, il n’en reste que 4 autres pour récupérer tout ça.
- Ne pas mettre de protection solaire le premier jour des vacances.
D’ailleurs, ces vacances, dont le début est gâché par votre négligence de crème, vous les avez bien payées cher ! Et pourquoi ? Parce que vous avez pris les billets d’avion une semaine avant. Vous connaissiez vos dates depuis 3 mois pourtant. Mais va savoir, cette action fait partie du top 5 des pièges de la procrastination.
- Ne pas prendre ses billets à l’avance.
Une fois que vous avez perdu un bras pour vous caler sur le même jour que la copine très énervante qui a payé 50 € aller-retour parce qu’elle l’a fait il y a 3 mois, vous perdez 5 kilos de sueur en vous rendant compte que vous ne savez pas où est votre passeport. Si, éventuellement, vous le retrouvez, bien sûr, il est périmé. Et si vous avez bien suivi le calendrier, vous partez dans une semaine. Et, si vous connaissez ce type d’administrations un minimum, vous savez que ça va être la guerre de 100 ans pour se le refaire faire à temps.
- Ne pas vérifier son passeport avant un voyage.
Une fois arrivée à destination, non sans peine, vous vous êtes enfin détendue et avez rencontré une beauté locale. Enivrée par les margaritas et votre peau brûlée, vous vous êtes laissée faire un soir de pleine lune. 2 jours plus tard, ça grattouille. Ah bah oui, vous avez oublié la capote. Et puis, c’est même pas sûr qu’il y en ait dans ce pays, c’est pas votre faute.
- Ne pas activer son cerveau lorsqu’une bite apparaît.
Si vous n’êtes pas enceinte en revenant des vacances, vous poursuivez vos études ou votre travail. Vous réalisez qu’il vous reste 5 jours pour rendre votre mémoire de 100 pages ou votre recommandation client sensible pour une réunion au sommet le lendemain. Et ça, ça fait 3 mois que vous le savez. Vous enchaînez donc nuits blanches et stress extrême qui foutent en l’air tout le bien-être accumulé de vos vacances.
- Ne pas faire un devoir dès la remise du brief.
« Ooooh j’ai le temps va ». Vous vous détestez tellement durant vos nuits blanches que vous vous dites « plus jamais ! » et recommencez tout de même l’erreur à l’infini.
Toutes ces choses relèvent principalement d’une mauvaise gestion du temps, notons. Et toutes ces choses sont connues de tous, d’ailleurs, vous vous plaisez, quand c’est possible, à faire une sorte de morale à propos de ces sujets à votre entourage lorsque ça ne vous arrive pas à vous. Quand copine vous raconte qu’elle aurait du prendre ses billets plus tôt, vous avez toujours la même réaction : sourire avec les lèvres rentrées, haussement de sourcils, regard baissé et relâchement du corps sur le dossier de la chaise. Ce qui donne l’air le plus irritant du monde. « Ah bah oui, ça on sait, enfin je dirai rien, mais bon, moi je le sais en tout cas ».
Si vous vous aimez, aimez moi aussi là !
Même les sourds muets te font la morale. Depuis un mur ! |
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