Lettre ouverte aux femmes :
Mesdames, Moi, je suis habitué aux hommes, ceux qui savent travailler, assumer, parler, combiner, renier, calculer.
Mais s'adresser aux femmes est une autre histoire.
Lettre pour la journée des femmes |
Le premier mot de la femme est une interrogation ! Le second est un sourire où surgit le soleil ! Un rien ne peut l'ébranler ou la distraire.
Cette femme qui n'est autre au fond que ta grand-mère, ta mère, ta sœur, ta tante, ta conjointe, ton amie, ta camarade, ton amante. Elle est à mon humble avis plus que notre moitié ... et je suis sincère.
Bref ! Ce que je sais aussi c'est qu'elle est intelligente et hyper patiente. Honoré de Balzac avait dit à son propos : « La destinée de la femme et sa seule gloire sont de faire battre le cœur des hommes. » Quand à Jules Michelet dans le peuple il a tenu à rendre hommage aux femmes par cette citation : « La femme dans les ménages pauvres, c'est l'économie, l’ordre, la providence. » C'est une pure vérité. Quant à Jean Racine, dans Athalie il avait dit : Elle flotte, elle hésite; en un mot, elle est femme. Ah ! nous avons malheureusement, dans la balance qui pèse la vie, deux poids : l'un pour juger l'homme, et qui penche toujours vers la clémence ; l'autre pour juger la femme, et qui s'incline toujours vers la condamnation. Là où nous passons indemnes, elle ne peut marcher que flétrie et déshonorée. Et c'est nous, dans la prétendue supériorité de notre intelligence, qui faisons ces lois ; et c'est nous, dans l'orgueil de notre cœur, qui rendons cette justice !
Messieurs, pensons à nos mères, pensons à nos sœurs, pensons à nos enfants, et humblement, frappons notre poitrine, car nous avons bien des torts à nous reprocher. Non, encore une fois, confessons en toute sincérité, et surtout en toute action, que la femme n'est pas notre inférieure.
Ne faisons pas deux existences de la nôtre et de la sienne.
Faisons-la asseoir à nos côtés. Elle n'y produira pas une tâche d'ombre ; au contraire elle nous prêtera ses purs rayonnements. Mettons notre cœur en commun avec le sien ; nous ne pourrons qu'y gagner.
Mêlons, en un mot, nos deux existences ; nous croirons peut-être relever la femme ; mais, c'est elle, en vérité, qui nous aura rehaussés de toute la grandeur de ses sentiments et de ses aspirations, de ses actes, de ses résolutions. Les mots en savent sur elles davantage qu'elles-mêmes.
Écoutons les femmes parler, les perles naissent à chaque minute et laissons derrière nous hommes, la banalité des clichés et les sentences usées, car sous notre peau plusieurs bêtes ont ombre.
Finalement,"Là où les femmes sont respectées et respectables, là résident les dieux de notre bien-être".[...] (proverbe sanskrit) Et que vive la femme libre, épanouie et supérieure !
Tous droits réservés © Riahi Med. le 8 Mars 2016.
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