mardi 19 novembre 2013

poème triste 1:Une Larme, Une Arme

 Une Larme, Une Arme

Mon fusil, il a vécu la guerre Il a effacé mes ennemis de la surface de la terre Il a tué mes propres frères Parce qu’ils vivaient de l’autre côté de la rivière
Cette arme, je n’en suis pas fier Mais elle a protégé ma mère Au coût de souvenirs amers Je m’en rappelle comme si c’était hier

J’en fais encore des cauchemars Les cris des enfants, les rires des barbares Le sang qui remplaçait l’eau de la mare
Qui hébergeait les corps des rouges, des blancs, des noirs
Ô, quelle période de désespoir Elle n’eut point de cris de victoire Un massacre dénué de gloire
Bombarder, poignarder, démembrer
Que de façons d’enlever la vie
Donner, aimer, pardonner
Tant de mots tombés dans l’oubli

Je suis passé à deux doigts de perdre ma tête
Emballé par l’idée de ne plus tuer Je n’avais pas peur, j’avais le cœur à la fête
Sourire aux lèvres, j’avais le goût d’y rester… J’ai survécu et aux aurores,
J’ai dû faire face aux mêmes horreurs Entouré de tous ces corps
J’étais vivant. Pourquoi? J’l’ignore.

De ma fenêtre au verre cassé
Je pleurais tous ces morts, le cœur brisé.
Mon fusil sur l’épaule, tel le la faucheuse
Je déplorais l’absence de fin heureuse

Aujourd’hui, vieil homme seul, je fends en larmes
Je serre contre moi ma maudite arme
Je pense à ma vie remplie de regrets
N’y aura-t-il jamais un temps de paix…

Renaissance.

La douleur et les cris moi j’en ai bien fini
À partir d’aujourd’hui je profite de la vie,
Quand toi tu m’as quitté mon cœur s’est déchiré
De tout tu m’as vidée ma vie s’est effondrée.
La souffrance était telle que je priais le ciel
D’éteindre l’étincelle de cette vie cruelle
Il a fallu du temps pour que mon cœur sans chant
Retrouve lentement un rythme plus ardent.
J’ai tant broyé du noir j’étais au désespoir
Je ne pouvais plus voir l’amour dans mon histoire
Dans mon âme en suspend tous ces cris que j’entends
Sont ceux de ses instants qui me brûlent constamment.
Par toi J’ai tant souffert il fut bien long l’hiver
En manteau de misère si loin de la lumière,
J’ai dû faire le saut qui va du laid au beau
Mon cœur est en repos je redresse le dos
Les années ont passées oui j’ai récupéré
Je peux encore aimer tant pis s’il faut payer
Si l’amour a un prix c’est celui de nos cris
De plaisirs étourdis de douleurs infinies.
La douleur c’est fini, je réponds aux envies
Qui rallument ma vie illuminent mes nuits
Voilà j’ai effacé de cet amour passé
Tout ce qui m’a blessée le reste est à garder.

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