poèmes de David ALBERT
Aujourd'hui, j'ai décidé de me lancer et vous propose ma petite contribution.
Voici deux de mes textes, parus dans la revue poétique Le journal à Sajat, numéro 96. En vous souhaitant une agréable lecture...
Près du sec feuillu qui gît sur les roches fières,
Se gorge de sucre blond le tout rond raisin
Ballant au sarment comme un grain boit le fusain.
A même le sol chaud dans le cœur des pinèdes
Sous le pied fort lesté des joyeux errants cèdent,
Craquellent des branches l’arôme du sillon.
Dans un village au loin résonne un carillon.
Couverts d’une nuée de pétales de roses
Sis au porche béant, les jeunes amants posent…
Luit à sa lavallière une perle nacrée,
Droit dans son deux pièces sourit le beau marié.
A son bras ému, la reine de ce grand bal
Radieuse, de mines pastels vêtit son hâle,
De quelques doigts légers relève ses dentelles,
Agrippant la soie d’un gant au bouquet près d’elle.
Des roses ivoires, du lysianthus lilas,
Quatre boutons anis enrobés ci et là
De feuilles laquées qui scintillent ; on dit même
Par endroits l’or blanc et les carats d’un diadème.
Sur les flancs sinueux de vallée des Corbières,
Près du sec feuillu qui gît sur les roches fières,
Craquellent des branches l’arôme du sillon.
Dans un village au loin résonne un carillon.
David ALBERT
Des photons chargés par millier dans des brouettes
D'éther de toute part semée la cargaison
Éclate et scintille au rebord de l'horizon.
Quelques fois, des voiles perdues sur le grand large
Gonflées de leur vertu retiennent à la marge
Et par dessus ce dos huileux ne laissent choir
Du ciel ces paillettes tenues hors du pochoir.
Encore endormie suite une folle nuit blanche
La seule écume des clapotis sur la hanche
Du sable bave son éveil aux yeux béants,
La Méditerranée gît sur son vieux céans.
David ALBERT
Voici deux de mes textes, parus dans la revue poétique Le journal à Sajat, numéro 96. En vous souhaitant une agréable lecture...
poème connu
Sur les flancs sinueux de vallée des Corbières,Près du sec feuillu qui gît sur les roches fières,
Se gorge de sucre blond le tout rond raisin
Ballant au sarment comme un grain boit le fusain.
A même le sol chaud dans le cœur des pinèdes
Sous le pied fort lesté des joyeux errants cèdent,
Craquellent des branches l’arôme du sillon.
Dans un village au loin résonne un carillon.
Couverts d’une nuée de pétales de roses
Sis au porche béant, les jeunes amants posent…
Luit à sa lavallière une perle nacrée,
Droit dans son deux pièces sourit le beau marié.
A son bras ému, la reine de ce grand bal
Radieuse, de mines pastels vêtit son hâle,
De quelques doigts légers relève ses dentelles,
Agrippant la soie d’un gant au bouquet près d’elle.
Des roses ivoires, du lysianthus lilas,
Quatre boutons anis enrobés ci et là
De feuilles laquées qui scintillent ; on dit même
Par endroits l’or blanc et les carats d’un diadème.
Sur les flancs sinueux de vallée des Corbières,
Près du sec feuillu qui gît sur les roches fières,
Craquellent des branches l’arôme du sillon.
Dans un village au loin résonne un carillon.
David ALBERT
poème connu
L'eau rissole ainsi sous une une pluie de comètesDes photons chargés par millier dans des brouettes
D'éther de toute part semée la cargaison
Éclate et scintille au rebord de l'horizon.
Quelques fois, des voiles perdues sur le grand large
Gonflées de leur vertu retiennent à la marge
Et par dessus ce dos huileux ne laissent choir
Du ciel ces paillettes tenues hors du pochoir.
Encore endormie suite une folle nuit blanche
La seule écume des clapotis sur la hanche
Du sable bave son éveil aux yeux béants,
La Méditerranée gît sur son vieux céans.
David ALBERT
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