poème d'amour 1 : Je voudrais te dire : JE T'AIME
Comme dans un poème
Laisser couler l'encre
Je te connais à peine
Je voudrais voir dans le fond de tes yeux
Pouvoir espérer
Rêver de ta main de ton corps
Pouvoir vivre encore
Toi le fantôme de mes nuits
Tu harcèles mon sommeil
Tu prends mes rêves chaque soir
Toi qui est arrivé dans le tournant de ma vie
Dans ces couloirs du temps
Une folie que je dois abandonné
Mais tu marches dans mon esprit
Mais dès que la nuit vient
Tu reviens harceler mon sommeil
Qui pourrait croire
Que je suis amoureux d'un rêve
Personne ne pourra me forcer à oublier
Qu'un fantôme aurai pu m'aimer...
poème d'amour 2
les silences de l'amour
Chut ,ne parle pas,ne dis rien !
Ecoute le silence ,écoute bien
Entends-tu la musique du vent :
Elle parle de deux vieux amants
Elle raconte la belle histoire
D'une romance pleine d'espoir
Elle nous parle d'une passion
De deux êtres en communion
Chut ,ne brise pas ce silence !
Ecoute les feuilles qui dansent
Entends -tu leur douce mélodie ?
Elles chantent et dansent la vie
Elles virevoltent sur l'amour
Elles subliment les beaux jours
De deux coeurs en osmose
De l 'orgasme en symbiose
Chut ,écoute les oiseaux
Comme leur chant est beau
Laisse les nous confier
Comme il est bon d' aimer
Ils parlent de vieux fous
Ils nous parlent de nous
Ecoute les bruits de nos coeurs
Ils sont la musique du bonheur
Ils sont les silences de l'amour
Ils sont les clés des toujours
Chut ,ne parle pas ,ne dis-rien
Chut ,ne parle pas ,on est bien
poèmes d'amour 3
L’homme que trop, j’ai aimé,
Honnête et fidèle, présumé,
De l’innocence et de la gentillesse, grimé,
Il a abrégé ma vie, il en a fait l’épitomé,
Déboires, échecs et revers, en étaient le résumé,
Il a usé mon cœur, il l’a élimé,
Il m’a humilié, ma dignité, il a écimé,
De la haine, dans mon cœur, il a semé,
Il m’a dégarni de ma fierté, il m’en a désarmé,
Des larmes coulants, il m’a parfumé,
Désormais, je suis un bel oiseau déplumé,
Qui survole une plaine, de la tristesse, parsemée....
poème d'amour 4: Tristesse sombre
La fête commence
Je pianote dans un deuil
Comme un fou
Anxiété, peur et stress
Ma mort approche
Mon cœur cesse de battre
Tout d’un coup
Je ne respire plus
Je sens les dernières secondes
Je sens les dernières gouttes de la pluie
Tombées sur le sol des ténèbres
Les épines de la rose
Ont empoisonné mon corps
Je respire, je transpire
Mon cœur meurt
Je meurs
L’amour m’a tué
Son amour m’a coupé les veines
Je meurs lentement
Gravement
Je suis triste
Je suis triste
Triste triste
Je suis le poète artiste
Sur le lit du trépas
La mort !
Je n’ai pas peur de toi
Viens m’embrasser pour que je l’oublie
poème :Je t’aime mon peuple
Je t’aime mon peuple, a dit un grand militant
Qui a été assassiné il y a 63 ans
Il n’avait ni doctrine ni parti
Son dévouement total est pour sa patrie
Farhat Hached cher compatriote
Si tu savais mon cher pote
Les sottises qui sont arrivées
Dans un pays que tu as bien aimé
Un seul parti nous a dominé
Pendant une soixantaine d’années
Privant un peuple de sa liberté
De son essor, sa joie et sa gaité
Un imposteur a pris la relève
D’un régime qui nous traite d’élèves
Mène son pays vers la ruine
Accaparant biens, immobiliers et mines
Ton peuple s’est bien soulagé
Après l’émeute du 14 janvier
Hélas ! son soulagement n’était qu’un rêve
Le désarroi n’a connu qu’ une trêve
Des représentants dans un assemblé
Avec leurs exhibitions exagérées
Leurs fanfaronnades et contes de fées
Ont transformé le printemps en un été
Politicien vous demande
D’être plus sérieux lors vos tables rondes
Évitez la taquinerie et la satire
Et pensez bien à vos martyrs .
poème : L'amour bestial
J'aime à la folie tes yeux de braise
Animés de la fougue d'une biche
Je plongerais du haut d'une falaise
Pour goûter à tes plaisirs si riches
Ta langue doucereuse et tes joues vermeilles
Et tes trésors secrets me privent de sommeil
Tu es à la fois mon esclave et ma reine
Devant ta beauté fond toute ma haine .
Quand par ton désir ardent s'allument les étoiles
Et qu'ainsi de la nuit se déchire le voile
Ton étincelante toison blonde efface les ténèbres
Alors comme de l'onguent je fonds sur tes lèvres .
Ouvre-toi donc comme une fleur
Laisse-moi savourer tout mon bonheur
Je te pénétrerai avec douceur et violence
Nous attendrons le sommet de notre sentence
Puis lentement ton feu ardent baissera d'intensité
Doucement nos idées reprendrons leur clarté
Comme Adam et Ève nous descendrons du paradis
Et nous oublierons tout ce que nous nous sommes dit .
C'est cela l'amour bestial et sauvage
Qui après avoir atteint les sommets de la rage
N'est plus que le souvenir d'une volupté
Un plaisir oublié après avoir été goûté .
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