lundi 28 octobre 2013

Bastille is over, mais pas la Concrete

La fin de mon amour pour Bastille

Tout a commencé par un traquenard. Un sale traquenard. Samedi soir, 23h, je déplace mon corps avec pénibilité hors de chez moi afin d'aller saluer une copine anniversairée dans un bar à Rambuteau. À peine sortie de la 5 à République, prête à changer de métro, j'apprends que le rendez-vous est déplacé à Bastille. Génial, je n'ai plus qu'à attendre le prochain métro. Je commence déjà à bouillir, c'était sans compter que je devais, en plus d'aller à Bastille un samedi soir, aller au Tape Bar. JAMAIS je ne serais sortie de chez moi si j'avais su ça. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Tape Bar en quelques mots ? Petit, sombre, rue de la Roquette, mecs tatoués, murs sur-graffés, #hype, #pourquoi ??
Bref.

J'attend la troupe à la sortie du métro, rue de la Roquette donc. Grave erreur. Je n'avais pas d'écouteurs, alors en plus de subir visuellement le spectacle désolant de cette place malsaine, j'avais la bande son. 10 minutes pour faire comprendre à deux mecs que non, ils n'auront pas de cigarettes, que oui, je suis méchante, 10 minutes à ne pas savoir si les mecs rigolent ou vont me sauter dessus, 10 minutes à tenir la tête droite, le regard franc, pour ne pas montrer signe de faiblesse, 10 minutes pour garder le sourire, être aimable et ne pas se faire insulter. C'est long ! Comme dans un jeu vidéo, je passais des épreuves, au gré des gens qui vagabondent, comme par exemple le groupe de touristes bourrés qui n'a plus le sens de la gravité et qui te marche dessus sans s'en rendre compte et en hurlant je ne sais quoi, ou encore la série de klaxons agrémentée de sifflements qui t'es apparemment destinée, provoque un bouchon et dépasse le nombre de décibels tolérés pour quelqu'un de mauvaise humeur, mais aussi ce mec louche là-bas, qui te fixe et ces bandes de mecs qui passent très près de toi en faisant "tchtchkk" (vous voyez ?). Voilà, ça, c'est Bastille le samedi à minuit. Je me sens plus en sécurité n'importe où ailleurs.
Ensuite, le Tape, tout ça pour boire une pinte en 5 minutes contre une voiture. Concept !
Enfin, j'imagine que ça s'appelle une concession à motivation amicale.

La fin de mon aigreur pour le bateau

Le lendemain, je me régalais avec un saumon rosé et Saumur rouge en famille avant d'atterrir sur le boat, en pleine forme et en robe en laine noire (mais pourquoi ????). "La Concrete, c'est vraiment plus ce que c'était..." Cette phrase.... Je n'ai plus le droit de la dire. Sauf si c'est pour faire la comparaison avec ce que c'était après avoir été avant, avant d'être maintenant, vous me suivez ? Puisque, si je dis, que c'était devenu chiant, et si je dis maintenant que c'est plus ce que c'était, ça donne donc... une phrase positive ! Oui, c'était une excellente soirée. Le line-up était beau, avec notamment les copains du Club Der Visionaere mais aussi Lowris, qui nous a royalement accueillis et qui m'a réellement fait suer, robe en laine + ambiance sauna, peu importe... Danser, il le fallait ! Découverte également de Ultrakurt, composé de Cabanne et Gluck en live, un duo qui marche et qu'on a envie de revoir !
Au niveau de l'ambiance, j'ai très mal au crâne ce matin, des courbatures aux joues (à force d'avoir ri), aux hanches (à force de m'être déhanchée) et au coude (à force de l'avoir levé).
Le genre de soirées où tu te dis "plus jamais" le lendemain, tout de suite suivi du "si... quand même... ça valait le coup".
Et en plus, et là, pas d'excuses pour déprimer à cause du changement d'heure (retour d'un putain de sujet de conversation chiant ça aussi tiens), on a une semaine de 4 jours ! 3,5 à l'heure où j'écris ça. Haut les coeurs ! Haut le courage !





Du saumon et des copains... On commence un Tumblr ?






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