mardi 18 juin 2013

Ottoroute à bonheur et procrastination au profit de socialisation



J’avais envie de faire une pause, enfin plutôt, je DEVAIS faire une pause, mais rien à faire, ça me démange. Chaque moment consacré à ne pas écrire sur ce blog n’est pas du tout utilisé pour écrire mon mémoire, comme initialement prévu.

Les tâches ennuyeuses remises au lendemain, voire au mois prochain, ça vous parle certainement, non ? Le joli mot qu’est procrastination conviendrait parfaitement. C’est la première et dernière fois que je l’utilise parce qu’il m’énerve un peu. Les gens l’utilisent tout le temps, comme s’ils étaient contents de dire un mot « compliqué » ou « savant » pour décrire leur propre comportement qui va à l’encontre de l’image dégagée par l’emploi de ce mot, vous me suivez ? Genre « je suis un branleur, mais c’est pas grave vu que j’utilise un mot intelligent ». Ça dédouane presque de l’exécution des tâches.

En tout cas, on l’est tous plus ou moins et selon Wikiki, ça ne veut pas forcément dire qu’on ne fait rien. Car LA tâche procrastinée peut être continuellement remplacée par d’autres, afin d’occuper le peu de temps libre dont nous disposons pour la faire. On se crée un torrent d’activités pour justifier de ne pas faire LA chose. Car si on est procrastineux et qu’on ne fait jamais rien, c’est pas très très productif, forcément.

Un autre terme a fait tilt dernièrement : la FOMO, comprenez Fear Of Missing Out. Selon Neon Magazine, ce phénomène résulte entre autres de la profusion d’informations que nous recevons via les réseaux sociaux. Un tel se géolocalise à une soirée, l’autre vous envoie une invitation, 5 des 345 pages auxquelles vous êtes abonné vous noie d’idées bons plans pour ce soir. Que faire, où aller ? Que ne pas rater, si je puis dire ! Et au pire du pire des cas, si vous décidez de rester chez vous un vendredi soir, pour raisons économiques par exemple (parce que la santé on s’en fout), cela veut dire que vous loupez TOUT !
Certaines personnes n’en ont rien à faire, pas moi. Peut-être est-ce une socialistite aigüe, un besoin d’exister, une peur de la solitude… Moult raisons obscures.

En tout cas, vendredi dernier, FOMO se transformait en FOMO : Fear Of Missing Otto10 ! Et si c’était votre cas, vous aviez bien raison. Car c’était vraiment une soirée à ne manquer sous aucun prétexte. St Denis a accueilli de joyeux fêtards, mais vraiment joyeux. Si vous pensez encore que ce ne sont pas les gens qui font la soirée, vous n’avez rien compris. Car les farfadets dansants, aimants et chantants présents au 6B ce soir-là ont enchanté l’atmosphère et ensorcelé l’ambiance.
Bien sûr, les Dj’s ont aussi leur médaille à récolter dans la réussite de cette soirée (mention spéciale à Tobias Thomas ET au quart d’heure jazz vers 7h du mat, wonderful), au moins autant que le lieu, agréable, aéré et intelligent.
On a presque envie de ne plus sortir pendant un moment afin de se délecter encore un peu de ce souvenir et ne pas risquer d’être déçu, même si on Miss Out autre chose.

Bref, « demain matin c’est passé » (la punchline de la soirée), c’est un peu anti-procrastination, si vous êtes, en plus, atteint de FOMO, mieux vaut ne pas trop réfléchir à cette idée.
Sinon vous ne trouvez pas qu’il fait trop chaud là ??


Apéro ?


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